La compagnie a été crée en 2019 par Fanny Zeller. Initialement implantée en Ile de France, elle a migrée récemment dans le territoire plus vert de l’Allier, territoire qu’il a été donné à Fanny Zeller d’explorer lors de ses 5 années d’engagement en tant qu’artiste permanente au sein de CDN de Montluçon, et qu’elle a décidé d’habiter.
Le travail de la compagnie s’axe autour des écritures contemporaines, et s’articule plus principalement autour de créations tout public.
Désireuse d’aller à la rencontre de tous les publics, dont ceux parfois éloignés des théâtres et des lieux de diffusion traditionnels, la compagnie a à cœur de pouvoir décliner différents spectacles hors les murs, dans des formes itinérantes, nomades et plus légères.
– Zao de Sagazan
» Le nom de la compagnie est emprunté au livre de Lola Lafon, « Nous sommes les oiseaux de la tempête qui s’annonce ».
Outre le fait que j’affectionne particulièrement l’écriture incandescente de celle qui dédie son livre « aux femmes qui s’assoient en tailleurs par terre même lorsqu’il y a des chaises », il vient percuter chez moi , au-delà de la poésie de la formule, des endroits de résonnance fondamentaux.
Les oiseaux de la tempête ne sont pas toujours évocateurs de l’apocalypse imminente.
Il est des tempêtes salvatrices, qui charrient avec elles le souffle des révoltes et des rêves, et qui irradient les ciels engourdis d’un vacarme salutaire.
Il est des tempêtes qui grossissent silencieusement et qui rugissent dans l’après-midi d’une belle journée d’été, envoyant valdinguer transats et ombrelles, pudeurs et convenances.
J’ai appris très tôt à courir sous la tempête. Parce que s’abriter sous un arbre n’était pas une option.
Qui s’est déjà réfugié sous le haut vent d’une devanture en rang d’oignons pour échapper à une pluie soudaine a déjà pu observer les mines amusées, l’exaltation puissante et enfantine qui animent les aventuriers de la première heure -ou les malchanceux de la dernière-, qui bravent l’averse en la perçant de leurs rires sonores, à défaut d’avoir trouvé un abris.
Et, avouons-le, en les observant ,on se sent un peu bêtes sous notre porche à guetter l’accalmie. On se sent vieux/vieilles, mornes et tristes. Parce qu’on aimerait bien nous aussi, pour un instant, tutoyer le ciel et goûter la joie de danser sous la pluie. Retrouver le souffle de vie des gosses qui hurlent en sautant dans les flaques, en se foutant bien d’avoir les pieds inondés et les cheveux qui dégoulinent.
C’est à cela que les Oiseaux de la tempête essayeront de s’employer. A des murmurations puissantes aux milieux des tempêtes qui s’annoncent. Parce que ce phénomène, dont on a pas encore percé tous les mystères, permet de sculpter des formes puissantes et spectaculaires pour éloigner les prédateurs, parce que c’est une façon de se réapproprier l’espace par une dynamique collective. »
Fanny Zeller
Les créations de la Compagnie
Poucet, pour les grands
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Le Secret
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Les grands entretiens
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Les créations passées de la compagnie
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